L'ARLÉSIENNE D'ACIER

Bernard George

ARTS & CULTURE

Entre 2014 et 2018, la caméra de Bernard George suit l'évolution du projet culturel hors norme porté par la mécène Maja Hoffmann dont le point culminant est une tour monumentale conçue par l'architecte Frank Gehry. À travers les témoignages des Arlésiens, tour à tour incrédules, enthousiastes, hostiles ou passionnés, se dessine avec l'accent, une comédie documentaire.


2018


Full HD (1080x1920)
16:9
Couleur
VF

Bernard George
Clément Lemariey, Frédéric Buy et Baptiste Alleman
Sylvie Laugier

Caroline Roussel et Alexandre Cornu
Arturo Mio

du CNC Centre national du cinéma et de l’image animée


la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la PROCIREP –Société des Producteurset de l’ANGOA






BERNARD GEORGE - Biographie

Né le 9 Septembre 1960 à ARLES, dans une famille de l’image (il est le petit fils du photographe arlésien Joseph GEORGE) Bernard GEORGE est l’auteur-réalisateur de plus d’une cinquantaine de films documentaires pour la télévision, notamment historiques. Son dernier film La Vengeance des Arméniens, Le Procès Tehlirian est diffusé au mois d’Avril 2015 par la chaîne Arte. Ce même mois est diffusé par France 5 Maghreb 39-45 un destin qui bascule co-écrit avec Jean- Noël Jeanneney. On lui doit également Les Combattants de l’Ombre, (Laurier de la télévision française en 2012) une série de 6 x 52’, tournée dans 14 pays de l’Union et diffusée par plus d’une dizaine de chaines européennes, considéré à ce jour comme la référence en matière de mémoire européenne sur la    résistance    au    nazisme.    Parmi    tous    ses documentaires historiques on peut citer Les Armes secrètes d’Hitler. Véritable succès mondial le film a été diffusé dans une trentaine de pays. Il est aussi le réalisateur de Annapurna, histoire d’une légende grand prix au festival International de Banff en 2001 et primé    dans    de    nombreux    autres    festivals internationaux.

A ces films s’appuyant en parti sur les archives, on peut ajouter son travail autour de la recherche archéologique et de la muséographie, avec de nombreux    films    comme    Les    Etrusques,    Les Nabatéens B... comme Babylone ou plus récemment Le scribe qui dessine. Dans ce registre il travaille actuellement et depuis un an sur le projet du Louvre- Abu-Dhabi pour le Louvre et Arte.
Pourtant, Bernard GEORGE ne se cantonne pas à ces divers aspects du film historique. Ainsi, il réalise plusieurs films d’investigations, notamment La Honte de la République pour Canal+ en 2006, sur l’état de la condition pénitentiaire en France et plus récemment sur le même thème Prison, l’impossible réforme ?

Dés qu’il le peut, l’Arlésien revient à ses racines. En 1990 il réalise pour Canal+ le portrait du matador arlésien Paquito Léal, entre sol y sombra , puis sur la demande d’Arte, l’un des premiers docu-soap français :    A    l’ombre    des    arènes sur    le    quotidien    de l’École Taurine d’Arles. Enfin en 2007 il clôt cette trilogie taurine avec le long-métrage documentaire La passion selon Mehdi également diffusé par Arte.
Les films de Bernard George donnent à voir le monde par le biais de la composante humaine. Passionné d’histoire et de géopolitique, il a peu à peu élargi son champ d’exploration à la société́ et à la découverte. La multiplicité́ de ses expériences lui a permis d’engranger un savoir technique pluriel, indispensable à la mise en œuvre de programmes vivants et populaires. Maniant reconstitution de fiction, conduite d’interview, travail sur les archives ou encore tournage en multi caméra, Bernard George est particulièrement attentif à l’identité́ visuelle de ses projets dont il conçoit les habillages.